Patrick n’oubliera jamais cet instant. Lui et son plus jeune frère Martin étaient présents chez le notaire lorsque leur père, Georges Favre, avait signé le contrat de vente de la propriété. Le produit de la vente s’élevait à plusieurs centaines de milliers de francs. Objet de l’acte: l’un des deux immeubles locatifs qui constituaient la majeure partie de la fortune familiale.
Il faut dire que les deux frères avaient bien remarqué qu’à 72 ans, leur père avait toujours plus de peine à gérer leurs biens immobiliers. Ce d’autant plus qu’il vivait seul. Le sujet revenait d’ailleurs régulièrement autour de la table familiale.